[Journée un peu space sur le plan émotionnel]

Cette journée était un peu zarb.

Je me suis réveillée,comme tout les matins,à 7 heures,et comme tout les matins,j'ai explosé mon réveil sur le mur et je me suis rendormie.A 7h20,ma mère a traversé le couloir du premier étage en beuglant dans l'espoir de nous réveiller,ma soeur et moi,avec amour et bonne humeur.Un délice,ma mère,au saut du lit.En cours,j'ai gravement dormi pendant  l'histoire et les maths,parsqu'en histoire,en ce moment,on cause unification de l'Europe et début de l'UE,et c'est pas un sujet qui me passionne.Quand aux maths,c'était uniquement des corrigés d'exercices.Après m'être boulotté des gâteaux "Petit déjeuner"(c'est leur nom) au chocolat,j'ai eu 2 heures de sport pas passionnantes non plus,non pas que j'aime pas le sport,mais que cette fois-ci pour avoir une bonne note en écart(on fait du 400m et on doit donner un temps de référence,l'écart étant la différence entre le temps fait et le temps donné avant la course),j'ai du donné 1.25. J'ai eu 8/8 en écart (1.24;1.25;1.25) mais ça me soûle de faire ça alors que je peut faire beaucoup moins.Ma pote Laure avait envie de vomir,elle se sentait trop mal.Elle a du mal a supporter l'endurance,alors que moi j'adore ça.J'adore courir.En même temps,je fait de l'athlé,alors faire des bons temps à l'école après,ça motive.

On a été en perm'  lire des mangas,comme tout les midis.J'ai lu le 2 de Devil Devil,alors que j'en suis au 10,je n'aime pas lire dans le désordre mais bon.Au déjeuner j'ai fait un magnifique délire sur la portée philosophique de Chobits sur la condition de l'homme par rapport à la machine,mais mes copines on fait semblant de ne pas comprendre.

Puis perm' passée à dormir,le prof de techno n'était pas là.

C'est là le moment zarb'.On était en espagnol,à regarder un vieux film(vieux au terme d'ancien,ce film est génial) "Crià cuervos",ou quelque chose comme ça,ce qui donne en entier et en français "Elève des corbeaux,ils te crèveront les yeux" (l'équivalent espagnol de " Faites du bien à un âne et il vous fera des crottes").C'est l'histoire de 3 soeurs orphelines depuis peu,le père mort d'une crise cardiaque et la mère apparement d'une maladie.La 2e n'arrête pas d'avoir des apparitions de sa mère,à qui elle tenait beaucoup.C'est de ce film que nous vient la fameuse chanson de Jeanette "Porque te vas",qui prent ici tout son sens.On comprent au fur et à mesur que le père trompait la mère,et autres histoires sordides.Il y a vraiment des scènes très tristes dans ce film,malgré qu'on en ait vu que des extraits,faute de temps supplémentaire.Mais alors que les autres élèves RIAIENT,ce que je trouve abberant,dans la scène où la petite fille demande à sa grand-mère si elle veut mourir et que la gran-mère lui repond oui,moi je pleurait.Ou plutôt j'ouvrais mes yeux au maximum,ce qui est une technique à moi pour m'empêcher de pleurer.A la fin du cours,j'ai été mettre mes affaires en classe,mais ,sentant que j'allais craquer,j'ai piqué un sprint aux goguenots.Là,j'y ait pleuré toutes les larmes de mon corps,après quoi j'ai été à l'infirmerie parsqu'il n'était pas question d'aller dans cet état là en français.Mal de tête,envie de gerbe,incapable de retenir mes larmes,c'était pas cool.Ce qui confirme sérieusement mes doutes sur mon hyper-émotivité,à savoir que je pleure pour un rien.En effet,rare sont les films devant lequels je ne pleure pas,à part les gros navets,mais là je pleure de rire devant.C'était la bizarrerie émotionnelle du jour.

Bizarrerie mécanique : J'ai eu beau tourner une vingtaine de fois la clef dans la serrure de ma porte,elle ne s'ouvrait pas.